L’ordonnance des édifices religieux est fondée sur la « symétrie » dont les architectes doivent respecter le principe avec le plus grand soin. Celle-ci naît de la « proportion » qui se dit en grec : « analogia ». Aucun temple ne peut effectivement présenter une ordonnance rationnelle sans la « symétrie » et la « proportion », c’est-à-dire si ses composantes n’ont pas entre elles une relation précisément définie, comme les membres d’un homme correctement conformé.
Vitruve, livre III
Deux exemples de présentation imagée de
la symétrie en relation avec la notion de mesure (d'après di Giorgio Martini et Martin)
La famille du violon offre de nombreux exemples de constructions où l’analogie et la symétrie se rapportent sans ambiguïté à la proportionnalité. Se pourrait-il que le dessin du violon vienne éclairer les définitions demeurées obscures des deux principes de la conception hérités de l’Antiquité et précisément appelés analogia et symmetria ?
À la lumière des définitions euclidiennes, le Traité de Lutherie propose des clés mathématiques inédites qui expliquent la mise en pratique de ces concepts proportionnels.